28/12/2022
Dernières cartouches avant l'apocastrophe
Je marche dans ma rue, un type assis sur une marche, j'entends : "zemmour... zemmour, hé", je passe comme si je n'entendais pas, d'ailleurs ce n'est pas à moi qu'il s'adresse, c'est à mon type identifié "blanco" comme disait l'autre tricard du peuple. Je repasse ensuite, il se tient debout, face à moi, je le contourne en débordant du trottoir, je passe mon chemin. Au sein du monde des milliards de précaires, parmi des dizaines de décideurs, chaque pas risque la chute, d'un être humains, d'un numéro pour les robots : choisissez votre fibre, ou pas.
Nonsense en permanence, qu'irai-je faire la guerre, au nom de quelques lobby que ce soit ?
Qu'irai-je hurler avec ces perroquets de multinationales ?
On dirait déjà un monde de clones, ou de clowns tristes, selon les registres destratifiés.
12:50 Publié dans états d'âme ou/et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)