31/01/2017
DIT DE L'ÉTÉ EN HIVER ET DE L'OBSTINATION (de Fabrice Selingant)

Sous les cendres
 La braise
 Le fer qui la découvre
 Le souffle qui l'attise
 Le papier du journal
 Qui vient chercher la flamme
 Le pluriel des bûches
 L'espace qui les lie
 Du doigt respiration
 Que les langues de feu
 Viennent lécher sans cesse
 Tôt, j'ai eu ce modeste savoir
 Humble parmi les humbles
 Mains, je le leur transmettais
 Sans compter, sans relâche
 Quand d'autres doutaient
 De la force du feu
 Avec quelques amis
 Les stères j'entassais.
22:56 Publié dans poésie d'autres | Lien permanent | Commentaires (2)
 
 

Commentaires
Merci frère.
Fabrice
Écrit par : le Rouge-gorge | 01/02/2017
De rien l'ami !
Le plaisir est partagé :-)
Écrit par : Kelig Essim | 01/02/2017
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