03/02/2017
Méditerranée (de Fabrice Selingant)
La femme allongée sur la plage bronze,
aucun mouvement, le soleil si fort, si haut,
pas un bruit, hormis le léger clapotis,
des vagues qui inlassablement se suivent.
Là, dans l'immensité, seule couchée sur le ventre,
ni vent, ni nuage, le temps semble définitivement arrêté,
un monde de douceur sur le sable trop fin,
la chevelure brille, humide sur sa peau.
C'est trop de bronzage, trop de soleil, trop de sel,
trop de silence, trop de vagues, trop d'azur,
trop de douceur, de sable et d'immobilité,
une épeire besogneuse tisse un suaire diaphane.
15:26 Publié dans poésie d'autres | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Merci Essim de te faire porteur de poésie.
Merci pour vos tambours, aux résonances fortes.
Chris belle liseuse, toi qui emplit de chants les rives des mers mortes
Essim aux pieds ailés, des verbes que tu portes.
vos hommages érudits sont si plaisants à lire.
Ma lyre ne sait plus quelle muse irrite votre ire
vous êtes de l'Olympe dieux prosaïques se mêlant
de la vie des rampants, oui, nous humains bêlant
Que j'aime ici poser mon phrasé demi-mots
puisque ma poésie y trouve son écho.
Fabrice Selingant
Écrit par : le Rouge-gorge | 05/02/2017
Merci frère.
Écrit par : essim | 05/02/2017
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