26/04/2015
S'en sortir du gouffre
Nous avancions comme on passe au travers
un orage à l'horizon déphasé – une boursouflure.
De liane en liane les langues semblant se délier
des arbres porteurs d'eau
au fond d'un précipice – à pic
comme un ravin où nous serions tombés vivants.
Nous tenions grâce aux branches
remontant progressivement la pente sinueuse
grâce à mille brindilles feuillues
nous laissant dériver par les courants
nous sauvant des cascades
des terrains mouvants.
Autour un coq déchira au milieu de la ville
des petits matins au réveil d'insomnies
après des nuits blanches aux idées noircies
meurtri, il faisait encore jour chaque jour
il était temps de continuer à vivre.
12:52 Publié dans poésies | Lien permanent | Commentaires (0)
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