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08/10/2016

quasi

chose sensible
fluide
sol mouille
murs ébréchés corps tout contre se nouent
résine collée au cheveux

vie toupie verte
sans unité de mesure
tourne à la nature
ondule

gestes desserrés du réel
trop absurde
pieds déliés des territoires enferrés


ô pierres égyptiennes
révélez-nous


de brisures
en tendres tessons verre
bordés par les vagues
temps de sable

à l'étendue
glaise
par terre jonchée
poussières

espace circule air
mêlé dans le vide


filet d'étoile


humide

aux cœurs béants
chaotiques lambeaux foison à monde

correspondances
à l'étrangère aura
halo ruisselé
au visage

lune

profond de nuit
éclat éteint
transparu
translucide

 

 

08:40 Publié dans poésies | Lien permanent | Commentaires (0)

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