21/09/2015
breizh ensantée
passion s'émousse
au fur et à mesure
retrouve l'azur
le long de la masure
le lierre épouse les murs
lichens envahissent toiture
chemine
sans plus d’armure
les temps entrent
par vents et marrés
par les carreaux ouverts
par la porte d’entrée
jetée la clé
maison s'emplit
de l'eau fine pluie
éclaircie
soudaine
s’envole une fée
étoile filante
vers île ouessante
qui sait ce qui attend d'aventure
en allant de l'avant retrouvant des jours
choses perdues de la nature
à la prairie
07:03 Publié dans poésies | Lien permanent | Commentaires (0)