14/03/2019
A tire-d'aile
La poésie est notre jardin secret
que l'on partage en pagaille
et chuchotis...
Pourparlers oubliés, battus en brèche,
sourdent du cours d'eau,
par la prairie,
il y pousse des herbes en friches
et des arbres à cabanes,
un hérisson se pique de connaître
chaque parfum de nos fleurs,
une tortue trace la voie de trois limaces,
pour quelques salades,
et quatre pâquerettes,
les abeilles en font leur miel,
des rayons de soleil,
un canard s'exclame,
en langage des cygnes,
au milieu du chahut,
les enfants font leur histoire,
sur les plus belles branches
s'échangent des grappes de frêne
en langues d'oiseaux.
23:05 Publié dans poésies | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Il est vrai qu'en général les hérissons se piquent d'en connaître un rayon ! J'aime bien. Bises à vous trois.
Écrit par : perrot frederic | 15/03/2019
N'est-ce pas ? Merci Frédéric. Bises aussi à vous
Écrit par : Kelig | 16/03/2019
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