02/03/2018
Gwenn ha' du
C'est quand j'oublie ma culture que je me perds.
Quand on me rend trop Français Parisien on me réduit.
Quand j'ai appris trop certains codes je n'en ai plus de langue originale.
J'en deviens morne. Je ne sais plus nommer, je norme. Oubliant les noms, d'où je suis, qui je suis et comment devenir.
Sur le point de me résigner, m'affaisser, m'habituer à l'écoute des organes d'abrutissement, radios, journaux, jt.... Bourrés de ces trucages, inauthentiques, propres à lisser les caractères.
Quelque part, quelqu'un d'autre me rappelle. Rebelle. Sons, notes, phrasés à idées dites barbares, étrangères, reviennent secouer, piétiner le tas de rangs d'oignons où on consigne avec, salades et betteraves. Semer des grains, en s'échappant des enclos.
Gwenn ha' du, penn ar bed. Penn carn.
15:17 Publié dans états d'âme ou/et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)