28/08/2018
Battements
Des individus bien propres sur eux, lorsqu'ils se présentent à la criée, tentent de se tenir face à la harangue, de la foule rassemblée en une rentrée claquée. Mais ils dégoulinent de supercherie renchérie à déclamer façon versatile, les gens se détournent un temps pour respirer ; les emboucaneurs inspirent tellement la nausée, imprégnés de leurs sucs financiers, on laisse courir les détenteurs écoeurant, ils n'iront pas tellement plus loin à vilénie.
Bientôt se profile la muraille de la banquise déplacée, caniculaire.
Ca sent la fin, les bêtises se consomment entre elles, oubliant leur humain.
L'aveuglé cherche les mains soeurs, on se prépare en sourdine la tempête des deux millénaires.
Quelque chose arrive, le Monde ne sent pas bon, sacré euphémiste.
Un pire après l'autre, construction réal factice, assemblage de cartes masquées d'arêtes. Marche dérobée, éphémère à l'échelle des ères planètes, menace de s'écouler en méta-chambardement. Enclenchements des causes et conséquences, l'Univers à bon dos. Tout compte ouvert, à rebours.
20:02 Publié dans poésies | Lien permanent | Commentaires (2)