25/03/2015
Sidération
C’est pas tant qu’on se taise mais qu’on s’arrête là,
au bord de la soupière et le cœur sur les lèvres,
à regarder flotter, recuits, décarcassés,
les pauvres mots troussés avec les jambes en l’air.
C’est pas tant le repli, mais la sidération,
les yeux trop grand ouverts de la dernière pluie
sur ce bouillon pas clair.
C’est qu’on cherche toujours simplement pour la soif,
et que les gouttes fines se perdent dans la mer.
Isabelle Herbert
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09:46 Publié dans poésie d'autres | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Waouuuuuuu
Écrit par : Dania | 21/04/2016
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