Si j'avais été écrivain
25/08/2021
Eh bien, j'aurais écrit des livres ! Au lieu de quoi ? J'ai simplement tâché, esquinté le crayon, taquiné la plume, tapé le clavier, des lignes sans volume, comme une planète plate - je divague à mer, en esquive. Mais ce n'est pas toujours important, souvent si. L'essentiel n'est pas perdu, ailleurs. Il y a tellement de choses à voir, à découvrir, peut-être à connaître. Quelque fois par coeur même. D'autre part, on lâche tellement.
Aussi, j'ai décidé de livrer, enfin, quelque chose, à se mettre sous la dent, pour les rats de bibliothèques. Ou plutôt, comme si, commun sied. Qu'est-ce qu'un dire en cascade ? Mais commençons, appréhendons, le comment du pourquoi. Il n'est pas si tôt, que nous fûmes à pieds joins dans la marre, et là, elle s'enfonça pour de bon. Histoire de disjoindre les boûts. Nom d'un Rhésus ! Que cela n'advienne, vraiment.
Je ne vais pas dire la vérité, car nous savons, en fait, mais ne voulons pas l'admettre.
Aussi, il faut toujours tourner autour du pot, comme un enfant, vu que nous sommes incapables de grandir. Ceci étant continuellement démontré.
Encore un scoop : la franchise, c'est du pipeau, sauf pour les assurés.
Je m'exprime sans doute, c'est-à-dire peut-être, ou avec certitude. Notez l'ambiguïté, voire l'ambivalence, ou encore la contradiction, selon l'interprétation. Tout est dans l'acte, est-ce une liberté ou un conditionnement ? Pardon d'être brusque, breton, frustre. Là se situe le choix second, déterminant. Mais cela coûte bonbon.
Aussi, le bon goût se situe dans le discernement. Si vous pouvez redonner le sourire à une personne - qui pour vous est malgré tout quelqu'un - une personne épuisée par les épreuves, de vie, de non vie selon, un sourire de vie, lumineux, eh bien, vous savez discerner. Il n'y a pas plus à dire, ce soir, ni moins que la nuit, constellée d'étoiles oubliées, perdues de vue par les luminaires.
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