Poésies du silence
16/05/2015
Pour dire
avec les ennuis, les chagrins de la vie dans un mouchoir, murmures de folie douce, celle qui tombe comme la pluie sur les tuiles de la ville, dans nos jardins de mousse y a-t-il des mots pour les larmes, des bruits doux pour les silences, les disparus de l’abîme ?
(pin en mauges
sous la neige)
Ressource
Existent-ils les silences comme des murs élevés entre nous, silences de pierre, élevés en prières tout un champ de silences en nous, à la traversée quand un chant d'oiseaux bruisse, à la croisée d'un désert où l'eau-delà sourd ?
D'ici là
tu serais une hirondelle dans le ciel, en regard une belle des champs, un deltaplane au vent, à chanter la pluie le beau temps, rase-mottes et monte en l'air, à la fantaisie de libres trajectoires paradisant en elfe aile, sous ton aile, un printemps, hirondelle à foison des moissons allant vers pas à pas, allant faire un nid à la pluie au beau temps pardi sur une feuille des brindilles.
Finitude
en finir une fois pour toutes avec cette histoire triste comme un jour sans fin, le sentiment d’être comme à l’abandon du monde plongé dans une nuit noire sans raison
A …
Il, elle, se nomme dans la tête, comme le, la voir, pouvant lui parler presque, il, elle, ne répondra pas, on se reverra peut-être, la nuit ? Dans un monde de songes, ne sais pas, comme si parfois il, elle, était là, comme une présence invisible, l'esprit parle l'âme rêve ?
Promesse
allée à l'abeille se recueillir une fleur
prière de pollen à l'oraison du soir
avouée à la nature un milieu d'étoiles
noms déclinés il fait bientôt nuit
le blé se fane ne perds pas son serment
au goûter du pain perdu
A la bougie
Allumé des bougies
laissées fondre dans l'obscurité
moultes nuits perdues
consumées
avec les peurs après les pleurs
à la flamme mouvante laissant remonter
à l'encens, à trouver le réconfort de la paix
il reste du temps de cire à pensées
à sauver sans fuir.
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