Par tous les temps !
10/05/2022
qui vive, eau contraire m'aime
crisse sable ces vieux coquillages
morcelés, de criques
en calanques
à la bordure des falaises
à renverse, couvert d'écume
aux rochers abrupts, de la balle
rebondisse, prise d'élan
des vagues divaguent, la mer au cou
t'entoure à la nage
plongée en tourbillon
aux tréfonds, pleins flots
risque large
vise l'horizon
ciel glazic, et gris-gris
memestra
à la clarté éphémère
en mêlée d'huitres, filtré
ballotte aux vents changeants
au gré d'humeurs marines
O goéland mouette, sterne cormoran, albatros
s'en fend la mor, envol
chut, sur la crête, en perles
tempête vers, éclairs sol air
anti-missiles, anti-milliardaires
tombe allo, silence radio
à l'os du monde, hâte l'antique
antipeur en fond de sel
bleu vert jaune rouge
sort des torpeurs
de l'amertume
à la lutte des temps présents
les eaux secourent
5 commentaires
La vie ...
Beau texte au rythme syncopé comme le flux et le reflux de l'Océan (en lutte)
Mer ci
Tu fais dans le jeu de mots et le calembour, Kelig ! J'aime bien "hâte l'antique" ! Bises à vous trois.
Oui mais pas trop j'espère ! Juste un zeste ;)
Merci à toi, bises
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