Vivante
03/04/2015
Ayacha chante un idéal
paroles de petit lait
en brève entrevue
touché à ses sens.
Herbes sauvages percent l'asphalte
coquelicots colorient les bétons blêmes
vaches paissent paisibles au champ de mars
ville refleurit bucolique au pacifique
colchique par les prés, ni bombe ni fusil
bataille de pollen !
Etats libres sans esclavage
l’amour a brin d’espérance
seins pointés sous la surface nous attend.
Tissons nos vêtements de tissu social
pour tous les gens pétris d’humanité
filés dans la constellation chaude
d’hommes et de femmes de différences
ne nous défilons pas filons ensemble...
Plus de prison sale plus d’armée pour les habitants de la nature
vivons en paix, la terre est à chacun
la rue est à nous, ruons-nous.
Dessinons aux maisons des dromadaires
aux bosses rebondies telles les collines de rêves.
Allons aux champs sifflotant, les bois investiront les villes
le lierre grimpera aux immeubles, la musique animée autour des feux de fête
la nature nous retrouvera avec le goût d’aimer dans chaque bouche.
Nos échanges en chansons chansonneront les vieux problèmes métamorphosés en poèmes.
Ses livres à venir délivreront la vie d'une longue transdéshumanisation.
Les bisous volent en nuées, compagnie des langues joyeuses, grave et tendres à donner, le baume au cœur parsemé de grains de beauté ensoleillés,
aux vagabonds des nuages...
Ayacha
a les grands yeux ouverts sur le monde cru
sa parole coule en cascade, comme d'un volcan organique
claire et fluide, une fontaine de jouvence enfouie ressurgie.
Elle inonde le monde de la générosité de ses yeux verts.
Un jour amour foule circulera librement en toutes langues de nous tous.
Luth de lutte en flûte. Flux d'Ayacha.
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